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Catégorie : La couleur

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Construction

Personnage / dessiner son premier personnage

DESSINER SON PREMIER PERSONNAGE Source du texte : Pit Graf créateur du blog “Apprendre-a-dessiner”https://www.apprendre-a-dessiner.org/comment-dessiner-un-personnage/ Ajout de textes sur fond ocré : Vincent Couppey, artiste peintre et intervenant arts plastiques et graphiques Quand on s’attaque au dessin de personnage, on aurait envie de réussir des poses super-naturelles du premier coup. Les bâtons, ça aide énormément. Malheureusement, avec l’âge, cette bonne habitude nous a quitté. Le bonhomme en bâtons est encore utilisé par certains artistes sous une forme ou une autre. Il est aussi utilisé dans les studios d’animation : on appelle ça un squelette d’animation. Les modeleurs 3D et les animateurs l’utilisent pour assigner des tissus vivants à ce squelette mécanique, selon la déformation que chaque structure peut subir. Par exemple, pour un segment osseux, le bâton sera rigide, contrairement aux articulations mobiles… Les irremplaçables bâtons Pourquoi perd-t-on cette bonne habitude de dessiner des bâtons, avec le temps ? En voulant faire bien du premier coup, et sans assez d’expérience, le risque est que notre personnage soit déformé au final et paraisse encore plus enfantin (l’inverse du but recherché). Si possible, il faut essayer d’avoir une vision plus générale du mouvement principal du personnage et mettre de côté l’aspect “détaillé”. Celui-ci se mettra peu à peu en place au fûr et à mesure de l’évolution de son dessin. Les avantages de la techniquedu bonhomme en bâtons Il est très simple de différencier les segments des articulations avec cette technique, et de respecter les proportions.   Et avec la pratique, il devient facile de déformer les proportions, selon les personnages que l’on invente, et ceci en un coup de crayon, en allant à l’essentiel de son idée sans commencer par les détails comme le font instinctivement les débutants.   La colonne vertébrale étant le seul segment souple et mobile (que l’on peut d’ailleurs considérer comme une suite d’articulations), le reste n’est qu’articulations ou segments rigides. Le dessin des raccourcis devient simple, car il nous pousse à réfléchir en 3D à partir des proportions des bâtons. Par exemple, si le bâton d’une cuisse est plus court que l’autre, c’est qu’il y a forcément un effet de perspective, et donc un dessin de raccourci, à moins que le personnage n’ait une cuisse plus courte que l’autre (ex : comme lorsqu’on dessine un mutant ou une créature radioactive). Trouver ses références Internet regorge d’images utiles pour nous aider à poser les personnages, mais l’exercice devient un peu plus délicat lorsqu’on a une bonne idée d’une pose précise : la recherche peut alors prendre des heures avant de pouvoir dénicher une pose qui ressemble à peu près à celle que l’on imagine. Dans ce cas, il ne faut jamais oublier que l’on peut tenter de reproduire ses poses soi-même devant le miroir. C’est drôle et ça détend. À partir de là on aura une meilleure idée de ce que l’on veut obtenir. Les miroirs sont toujours très utiles, ne vous en privez pas. Segments rigides vs articulations Voici un modèle du corps humain qui a le mérite d’aller à l’essentiel : Les articulations sont repré-sentées par des sphères de même taille. Les segments rigides sont représentés par des bâtons. J’ai représenté également la colonne vertébrale par un segment, mais encore une fois, celle-ci est souple à l’inverse des autres bâtons. Nous laisserons pour l’instant les mains et les pieds “de côté”, bien que la technique des bâtons puisse s’y appliquer également, mais ils jouent un rôle très minime dans la pose globale, et il n’est pas pratique de dessiner ces derniers avec des bâtons et des sphères (trop petits, et cela n’a d’intérêt que pour les gros plans). Voici la liste des segments rigides :   -> Tête (représentée par une sphère) -> Clavicules -> Bras -> Avant-bras -> Métacarpes (non représentés) -> Phalanges (non représentées) -> Bassin -> Cuisses -> Jambes -> Métatarses (non représentés) -> Orteils (non représentés) Voici la liste des articulations :   -> Charnière du cou et de la tête -> Charnière du sternum et des clavicules -> Épaules -> Coudes -> Poignets -> Metacarpo-phalangiennes (non représentées) -> Inter-phalangiennes (non représentées) -> Charnières des lombes et du sacrum -> Hanches -> Genoux -> Chevilles -> Metatarso-phalangiennes (non représentées) -> Inter-phalangiennes (non représentées) Trouver sa première pose Amusez-vous à dessiner vos premiers bonshommes en bâtons sans référence. Imaginez une pose rapidement, même si elle n’est pas précise. Exercice 1 : Un bonhomme debout et de face suffit amplement au début. Évitez par contre les raccourcis trop accentués, pour le moment (ce qui revient à rapprocher les sphères des articulations entre elles). 1 Exercice 2 : prenez une référence photo, et dessinez à partir de celle-ci, en vous efforçant de ne pas faire autre chose que le bonhomme en bâtons. 2 Le bras, l’avant-bras et la maindu squelette du personnageont été orientée différemmentpar rapport au modèleafin d’éviter le raccourci, peut-être difficile à dessiner à ce stade. La première étape, et certainement la plus importante, est de placer les épaules par rapport aux bâtons du bassin. C’est la position des épaules par rapport au bassin qui va déterminer en grande partie l’expression d’une pose. Tous les autres segments vont suivre les mouvements de ce que l’on appelle les ceintures pelvienne (bassin) et scapulaire (omoplates) en anatomie. Si vous observez une pose naturelle, il est rare que les épaules et le bassin soient parallèles : en général, le thorax pivote, s’incline, se penche en avant ou en arrière. En résumé, une pose naturelle passe d’abord par la position des deux ceintures l’une par rapport à l’autre. La courbe du dos et la position des membres suivront le thorax et le bassin, c’est une certitude. Il faudra donc se concentrer au tout début sur ces paramètres et éviter de commencer à dessiner la tête.   La colonne vertébrale est souple et s’adapte aux positions de ces deux ceintures. Rappelons quand même qu’au niveau des lombes (bas du dos), la courbe de repos est une lordose (=creux), qu’au niveau du thorax on aura plutôt une cyphose

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Construction

Personnage / méthode de développement

développement d’un personnage Le guitariste Ce cours est conçu pour vous guider à travers les étapes essentielles pour dessiner une figure humaine en utilisant un modèle comme référence. Le processus se décompose en trois phases principales : la construction, le développementet la pose des ombres et lumières. 1. La Construction L’étape de la construction est la fondation de votre dessin. Il s’agit de capturer la pose et les proportions générales du modèle avant d’ajouter des détails. L’objectif est de simplifier la figure en formes géométriques de base. Commencez par la vue d’ensemble : Ne vous concentrez pas immédiatement sur les petits détails. Regardez la silhouette globale et la dynamique de la pose. Utilisez des formes simplifiées : Imaginez la tête comme une sphère, le torse comme une boîte ou un cylindre, et les membres comme des bâtons ou des tubes. Ces formes de base vous aident à établir la structure et l’équilibre du corps. Repérez les points de repère : Identifiez les articulations clés (épaules, coudes, hanches, genoux, chevilles). Dessinez des lignes droites pour relier ces points, ce qui vous aidera à positionner correctement les membres et le torse. La ligne d’action : C’est une ligne imaginaire qui traverse le corps et exprime le mouvement et l’équilibre. Elle est la colonne vertébrale de votre dessin. Dessinez-la en premier pour donner de la vie à la pose. La grille de proportion : Pour garantir la justesse des proportions, vous pouvez utiliser une grille ou des lignes de référence. Par exemple, la technique des « 8 têtes » est couramment utilisée en dessin de figure pour situer les différentes parties du corps par rapport à la hauteur de la tête. Amélioration de la Construction Initiale La première étape consiste à consolider et à clarifier la construction de base de la figure, en se concentrant sur les formes géométriques et les lignes d’action. Lignes de Référence : Tracez des lignes plus claires pour le torse, le bassin et les membres, en vous assurant que les proportions sont cohérentes. Axes et Équilibre : Vérifiez la ligne d’équilibre de la figure. L’axe de l’épaule et celui du bassin doivent être clairement définis et montrer le déhanché de la pose. Articulations : Représentez les articulations (épaules, coudes, poignets, hanches, genoux, chevilles) par des cercles ou des ovales pour un meilleur placement des membres. 1. Croquis de base 2. Le Développement Une fois que la structure de base est en place, l’étape du développement consiste à « habiller » cette structure avec de la masse et des contours plus précis. Ajoutez de la masse : À partir des formes géométriques de la phase de construction, vous allez commencer à dessiner les muscles et la chair. Les lignes deviennent plus courbes et organiques. Affinez les contours : Repassez sur vos lignes de construction pour dessiner les contours finaux du corps. Concentrez-vous sur les formes spécifiques des membres et du torse. Intégrez les détails : Ajoutez des détails comme les mains, les pieds et les traits du visage. Ces éléments sont dessinés en respectant la structure que vous avez établie précédemment. Effacez les lignes inutiles : Une fois que vous êtes satisfait des contours, vous pouvez commencer à effacer délicatement les lignes de construction initiales qui ne sont plus nécessaires. Ajout de Volume et de Masse Dans cette étape, nous allons commencer à donner du volume à la figure en « habillant » la structure osseuse avec de la masse musculaire, mais toujours de manière simplifiée. Formes Cylindriques/Ovoïdes : Transformez les lignes des membres en cylindres pour les bras et les jambes. Le torse peut être vu comme un ensemble de formes ovoïdes (cage thoracique et bassin). Contour Global : Dessinez des contours plus doux et plus arrondis pour commencer à définir la silhouette générale du corps. Positionnement de la Tête : Affinez la forme de la tête et assurez-vous que le cou la relie naturellement au torse. Définition des Contours et des Détails C’est ici que le dessin commence à prendre forme avec des contours plus précis et l’intégration des éléments secondaires comme l’instrument. Contours Musculaires : Définissez les contours des muscles principaux, en particulier au niveau des épaules, des bras, des cuisses et des mollets. Mains et Pieds : Esquissez les formes de base des mains tenant la guitare et du pied au sol. Il n’est pas nécessaire de dessiner chaque doigt ou orteil à ce stade, juste la masse générale. La Guitare : Représentez plus clairement la forme de la guitare, en vous assurant qu’elle est bien intégrée dans les mains et contre le corps de la figure. Visage et Cheveux : Ajoutez des lignes directrices pour les traits du visage et donnez une forme plus définie aux cheveux. 2. Ajout des lignes plus définies et nettoyage 3. Les Ombres et les Lumières L’étape finale donne du volume et de la vie à votre dessin. Il s’agit d’appliquer les ombres et les lumières pour créer un effet de tridimensionnalité. Identifiez la source de lumière : Observez d’où vient la lumière sur votre modèle. Cela déterminera où se trouvent les zones de lumière (high-lights) et d’ombre (shadows). Tracez les masses d’ombre : Avant d’ajouter des nuances, il est utile de délimiter les grandes zones d’ombre. Considérez l’ombre comme une forme en soi. Créez des dégradés (hachures ou estompage) : Utilisez différentes techniques comme les hachures (lignes parallèles) ou l’estompage (frottement pour créer des dégradés lisses) pour remplir les zones d’ombre. Plus vous superposez de couches, plus l’ombre est foncée. Ajoutez les reflets et les lumières : Les zones les plus éclairées par la source de lumière peuvent être laissées blanches ou être éclaircies à l’aide d’une gomme à effacer. Ce contraste entre l’ombre et la lumière donne du relief et de la profondeur à votre dessin. Ajout des Hachures et des Premières Ombres Cette étape introduit la notion de lumière et d’ombre pour amplifier la notion de volume. Direction de la Lumière : Décidez d’où vient la source de lumière pour déterminer les zones claires et sombres. Hachures Simples : Appliquez de

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La couleur

Couleurs / lexique

LE LEXIQUE DES COULEURS Les bases de la couleur Couleurs primaires :  Ce sont les couleurs fondamentales, les blocs de construction de toutes les autres couleurs. Pensez à elles comme les parents de toutes les autres teintes. Elles sont le rouge, le jaune et le bleu. Vous ne pouvez pas les créer en mélangeant d’autres couleurs. Couleurs secondaires : Elles sont le résultat direct du mélange de deux couleurs primaires. Par exemple, le vert (bleu + jaune), l’orange (rouge + jaune) et le violet (rouge + bleu). Couleurs Tertiaires : Ces couleurs sont créées en mélangeant une couleur primaire et une couleur secondaire adjacente. Elles ont des noms comme rouge-orange, jaune-vert, ou bleu-violet. Gris (couleur neutre) : mélange de noir et de blanc. Les nuances et les effets de la couleur Teinte : C’est le nom de la couleur elle-même : rouge, bleu, vert, etc. Nuance : C’est une teinte à laquelle on a ajouté du blanc pour l’éclaircir. Pensez à un rose pastel ou à un bleu ciel. Ton : C’est une teinte à laquelle on a ajouté du gris pour la rendre moins vive et plus douce. Un vert sauge ou un bordeaux sont de bons exemples. Ombre : C’est une teinte à laquelle on a ajouté du noir pour l’assombrir. Un bleu nuit ou un rouge foncé en sont des exemples. Intensité (ou chroma) : C’est la pureté ou la saturation d’une couleur. Une couleur de haute intensité est vive et éclatante, tandis qu’une couleur de faible intensité est plus terne. Valeur :  Il s’agit de la clarté ou de l’obscurité d’une couleur. On parle de valeur élevée pour une couleur claire (plus proche du blanc) et de valeur faible pour une couleur sombre (plus proche du noir). La psychologie et les harmonies de la couleur Couleurs chaudes : Ce sont les rouges, les oranges et les jaunes. Elles sont souvent associées à l’énergie, la passion et le soleil. Elles semblent se rapprocher et sont souvent utilisées pour créer un sentiment d’intimité ou pour attirer l’attention. Couleurs froides : Ce sont les verts, les bleus et les violets. Elles évoquent souvent le calme, la sérénité et la nature. Elles ont tendance à reculer visuellement et peuvent donner une impression d’espace. Couleur et lumière : un éclairage tamisé ou à la chandelle altère la couleur. Dans ces conditions, les couleurs pâles demandent plus d’intensité et les couleurs foncées en demandent moins. Dominante : C’est la couleur principale qui prédomine dans une composition ou un mélange. C’est la première chose que l’œil remarque. Couleur et distance : C’est un principe de la perspective atmosphérique. Les objets lointains semblent plus clairs et plus bleutés ou grisâtres. Les couleurs froides ont tendance à reculer, tandis que les couleurs chaudes semblent avancer. Harmonie complémentaire : C’est l’utilisation de couleurs qui sont directement opposées sur la roue chromatique, comme le bleu et l’orange ou le rouge et le vert. Elles créent un contraste maximal et une forte énergie. Complémentaire adjacentes : C’est l’utilisation d’une couleur et des deux couleurs adjacentes à sa couleur complémentaire. Par exemple, au lieu de juste le bleu et l’orange, on utiliserait le bleu avec le jaune-orange et le rouge-orange. Cela crée un contraste moins intense mais toujours intéressant. Les compositions de la couleur Composition monochrome : On utilise uniquement les nuances, tons et ombres d’une seule couleur. Cela crée une sensation de calme, d’élégance et d’unité. Composition analogue : On utilise des couleurs qui sont voisines sur la roue chromatique, comme le bleu, le bleu-vert et le vert. Cela crée une composition harmonieuse et apaisante. Composition achrome : C’est une composition qui n’utilise que le noir, le blanc et toutes les nuances de gris. Cela crée un look sophistiqué et intemporel, en mettant l’accent sur les formes et les textures plutôt que sur la couleur. Diade : Une combinaison de deux couleurs séparées par une autre couleur sur la roue. Cela crée un contraste modéré. Triade : Une combinaison de trois couleurs qui sont à égale distance les unes des autres sur la roue chromatique, comme les couleurs primaires (rouge, jaune, bleu). Cela forme un équilibre puissant et vibrant. Tétrade : Une combinaison de quatre couleurs sur la roue qui forment un rectangle. C’est la composition la plus complexe et la plus riche en couleurs. Article rédigé par Vincent Couppey, Artiste-Peintre /Atelier Impression’Art /Un développement des explications à été apportée via IA Google Gemini. 18 septembre 2025© 2025 Tous droits réservés

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La couleur

Couleur / mélanges des couleurs primaires

MÉLANGE DES COULEURS PRIMAIRES ROUGE AU JAUNE Pour obtenir la couleur ORANGE, on ajoute du jaune dans la couleur rouge JAUNE AU BLEU Pour obtenir la couleur VERT, on ajoute du jaune dans la couleur BLEUE BLEU AU ROUGE Pour obtenir la couleur VIOLET, on ajoute du ROUGE dans la couleur BLEUE Article rédigé par Vincent Couppey, Artiste-Peintre /Atelier Impression’Art / 17 septembre 2025© 2025 Tous droits réservés

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La couleur

Couleur / Etude

étude de la couleur “Étude de fleurs” – Acrylique-sur-toile – 50 cm largeur x 40 cm hauteur Peinture réalisée à partir des couleurs primaires. Le mélange des couleurs secondaires, tertiaires, complémentairesest défini sur les schémas figurant ci-après. Schéma 1 – Mélange à partir de couleurS primaireS 1 – Le orange est obtenu à partir de 2 couleurs primaires : Rouge et JAUNE. 2 – Le VERT est obtenu à partir de 2 couleurs primaires : JAUNE et BLEU. 3 – Le VIOLET est obtenu à partir de 2 couleurs primaires : BLEU et ROUGE. Lors de cette séance de peinture, nous mélangeons des couleurs primairesafin d’obtenir des couleurs secondaires. COULEURS PRIMAIRES : Sur l’étude figurant ci-contre, nous pouvons observer les 3 couleurs primaires. Le pourcentage du jaune primaire, du rouge primaire et du bleu primaire est de 100%. Le pourcentage est l’unité de volume correspondant à la quantité. COULEURS SECONDAIRES : Sur l’étude figurant ci-dessous, nous pouvons voir les 3 couleurs secondaires découlant des couleurs primaires énumérées ci-dessus. Dans ce cas précis, le pourcentage de la couleur prend toute son importance car nous allons mélanger 2 couleurs primaires ensemble afin d’obtenir une couleur secondaire. Le pourcentage de mélange des couleurs secondaires (Schéma ci-dessus) Orange = 50% de jaune PRIMAIRE et 50% de rouge PRIMAIRE. Violet = 50% de rouge PRIMAIRE et 50% de bleu PRIMAIRE. Vert = 50% de Bleu PRIMAIRE et 50% de Jaune PRIMAIRE. Aperçu des couleurs tertiaires, complémentaires, tons rompus, tons rabattus,… COULEURS TERTIAIRES : Couleurs qui résultent du mélange d’une couleur primaire et d’une couleur secondaire. Composition d’une couleur tertiaire : Une couleur tertiaire est l’équivalent d’une couleur secondaire + 25% de l’une ou l’autre couleur primaire composant la couleur secondaire. Sur le cercle chromatique, la couleur tertiaire est située entre une couleur primaire et une couleur secondaire. COULEURS COMPLÉMENTAIRES : En peinture, une couleur complémentaire est une couleur qu’il faut rajouter à une autre afin d’obtenir du noir. Ces deux couleurs sont le plus directement opposées. La couleur complémentaire d’une couleur chaude, sera généralement une couleur froide. A l’inverse, la couleur complémentaire d’une couleur froide sera généralement une couleur chaude. Le concept de couleur complémentaire est l’idée que deux couleurs se renforcent mutuellement en faisant ressortir l’une et l’autre, renforçant leur teinte. Par exemple, le jaune ressortira mieux avec du violet, et le violet sera renforcé par le jaune. TONALITÉ BLANCHE : La couleur blanche (ou ton blanc) est importante dans le mélange des couleurs en général car elle sert à éclaircir. Sans elle, certaines couleurs foncées ne donneraient pas une impression de luminosité. Ce ton est également important dans les valeurs. TONALITÉ NOIRE > TON RABATTU – COULEURS ROMPUES La couleur noire (ou ton noir), à l’opposé du ton blanc va servir à assombrir une couleur en atténuant sa luminosité.  C’est ce qu’on appelle un ton rabattu. Mais attention, le noir doit être dosé avec modération car il altère fortement l’impact chromatique de la couleur. En règle générale, on peut substituer ce ton par d’autres couleurs : gris de peyne, bleu de Paris, bleu de Prusse + rouge vermillon, … Mélanges avec 30% de noir Mélanges avec 60% de noir Les tonalités couleurs sont également définies comme tonalités valeursdéfinissant le contraste en peinture comme en dessin. elles servent également à définir les plans principaux dans une compositioncréant ainsi la profondeur de champ TON ROMPU – COULEURS ROMPUES C’est un mélange qui consiste à ajouter sa couleur complémentaire. Ex : mélange de violet et d’orange qui donnera un gris coloré. On peut aussi ajouter des gris ’’colorés’’, gris obtenus à partir des 3 couleurs primaires. Certains gris seront des gris chauds, d’autres des gris froids. GRIS COLORÉS : il existe deux grandes gammes de gris colorés, les gris que l’on dit riches et les gris que l’on dit pauvres. Les gris riches, qui sont souvent de très jolis gris très utilisés par les artistes des siècles précédents, sont des gris obtenus par le mélange des trois couleurs primaires, avec des dosages différents en fonction du ton voulu. Nous les classons aussi de la façon suivante, gris coloré chaud ou froid, en fonction de la couleur primaire dominante. COULEURS CHAUDES ET COULEURS FROIDES : Les couleurs chaudes, d’où leur nom, nous font penser directement à la chaleur, contrairement aux couleurs froides qui représentent plutôt la fraîcheur. L’orange est la couleur la plus chaude sur le cercle chromatique. En face, sa couleur complémentaire, le bleu est quant à lui la couleur la plus froide (voir couleurs complémentaires). Les rouges et jaunes ainsi que leurs nuances se trouvent dans les zones de transition des couleurs chaudes. Les rouges nuancés tirent vers le violet alors que les jaunes tirent vers le vert. > GAMME DE COULEURS CHAUDES (selection) :Rouge – Rouge orangé – Orange – Jaune orangé – Jaune – Jaune vert. > GAMME DE COULEURS FROIDES (selection) :Vert – Bleu vert – Bleu – Bleu violet – Violet – Rouge violet Article rédigé par Vincent Couppey, Artiste-Peintre /Atelier Impression’Art / Maj : 17 septembre 2025© 2025 Tous droits réservés

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Composition et cadrage

Nature-morte / composition florale

nature-morte& composition florale Réalisation d’une composition floraleà partir de 1, 2 ou 3 couleurs… Pensez bien aux nuances/valeurs afin de donner du volume au bouquet !   Sans utiliser les valeurs, il est possible de prendre en compte des couleurs opposées sur le cercle chromatique (complémentaires) en les associant. Par exemple la couleur orange pourra être harmonisée avec sa complémentaire violette. Bonne inspiration !Beaucoup de créativitéet belles compositions florales ! Collage papiers épais peints à l’acrylique Variations de combinaisons de couleurs – Peintures numériques Article rédigé par Vincent Couppey, Artiste-Peintre /Atelier Impression’Art / 14 septembre 2025© 2025 Tous droits réservés

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Composition et cadrage

Construction et interprétation / compositions et surfaces

COULEURS COMPOSITIONS ET SURFACES Nous avons déjà dessiné une nature morte composée d’éléments simples (bouteille, bol, cuillère, fruits,…). Interprétée de façon figurative respectant la construction, la composition et le cadrage, l’idée réside dans l’interprétation et l’ambiance que l’on souhaite traduire dans son dessin ou sa peinture. Le mode figuratif fragmenté en surfaces de couleurs penche légèrement vers l’abstraction ! Cette nouvelle séance va nous permettre de dessiner ou peindre un sujet composé de surfaces variées. Elles devront mettre en évidence le thème choisi. Cet exercice a pour but de mettre en pratique plusieurs cas de figures : les couleurs chaudes ou froides, les valeurs assurant le contraste de la composition choisie, des camaïeux de couleurs sur certaines parties du sujet… Bien entendu, il sera indispensable de veiller à assurer une bonne répartition des surfaces afin d’avoir la meilleure lecture possible. L’emploi des plans principaux est envisageable mais pas obligatoire. Ne pas oublier que c’est la couleur utilisée qui permettra la bonne lecture du tableau. Pourquoi l’emploi des plans principaux dans la composition n’est pas indispensable dans cet exercice ? Notre œil est sensible à la densité de la couleur. Ainsi, une couleur très sombre pourra figurer en arrière-plan et une couleur très lumineuse en premier plan ce qui attirera plus notre attention, en opposition avec le mode traditionnel dans lequel nous utilisons les plans avec des valeurs allant du plus foncé pour le premier plan au plus clair pour l’arrière plan. Bonne créativité et belles compositions ! INTERPRÉTATION DU SUJET EN VALEURS FONCÉES ET CLAIRES Photo originale Gamme de gris : Traduction du sujet par facettes ou surfacescontenant des aplats de valeurs différentes Décomposition d’un dessin en surfaces et formes libres 1/ Modèle 2/ Décomposition du modèle en formes diverses  3/ Définition des surfacesavant mise en couleurs Variations de combinaisons de couleurs Article rédigé par Vincent Couppey, Artiste-Peintre /Atelier Impression’Art /13 septembre 2025© 2025 Tous droits réservés

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Composition et cadrage

Nature-morte / étude

ÉTUDE D’UNE NATURE-MORTE Les points importants : Composition de différents objets dans un souci d’harmonie et d’esthétique, Travail d’observation, Esquisse de la composition tenant compte de tous les éléments, Les différents plans dans la composition (objets en arrière-plan, objets en premier-plan), Le développement du dessin, Les valeurs pour le dessin et la couleur pour la peinture, La lumière et l’ombre, La matière des objets … Au cours de cette intervention, nous allons mettre en pratique l’étude, l’observation et le développement sur papier ou sur toile de la composition d’une nature morte comprenant quelques objets que nous choisirons.L’intérêt de ce sujet est de voir comment harmoniser au mieux l’interaction de ces objets en tenant compte de leur proportions respectives (grandeur, hauteur, volume, valeur,…). Développement de la composition et mise en valeur ou couleur Matériel nécessaire Pour le dessin : Crayons HB, B, 2B à 8B et gomme mie de pain – Fusain – Bloc A4 ou A3. Pour la peinture : Acrylique, huile (couleur primaire minimum ou autre couleur) – Pinceaux – Brosse de tailles petites, moyennes et grandes. Palette large – Toiles format environ 50 cm x 60 cm. Chevalet si possible. Les grands axes de notre séance : DESSIN :1/ Dans un premier temps, nous composerons notre nature morte qui devra comporter des éléments de tailles et de volumes divers dans un soucis d’harmonisation. 2/ Ensuite, nous définirons le cadre dans lequel s’inscrira le dessin ou la peinture et très légèrement l’esquisse de la composition globale sera placée dans la surface définie. Éviter le détail dans un premier temps.3/ Après avoir ébauché le sujet, nous passerons à la phase de développement du dessin, en observant avec soin la composition générale, mais également la forme de chaque objet. Cette phase de construction est importante car c’est la structure sur laquelle va venir se greffer le renforcement des valeurs (dessin) et de la couleur (peinture) dans les étapes suivantes. VALEURS ET COULEURS :4/ Le dessin et les proportions des objets étant respectés, le renforcement des valeurs (dessin) ou la mise en couleur (peinture) sera amorcé. Si possible, des valeurs claires ou des couleurs claires seront placées sur l’ensemble de la composition afin d’en apprécier l’allure générale.5/ Renforcer les valeurs ou les couleurs. ÉTAPES DE DÉVELOPPEMENT Au travers de cette intervention, nous allons mettre en pratique l’étude, l’observation et le développement de la composition d’une nature morte(nombre d’objets à définir). 1/ Cadre de placement et esquisse intégrale de la composition précédemment observée. 2/ Observation et mise en place du dessin avec une facture très libre. Ne pas tenir compte du détail à ce stade. 3/ Après l’ébauche, la phase du développement du dessin. 4/ Placement des valeurs légères sur l’ensemble du dessin. 5/ Renforcement des valeurs et mise en place du détail. 6/ Renforcement des valeurs (dessin) et mise en place des couleurs claires (peinture) dans un premier temps, puis plus foncées par lasuite. Article rédigé par Vincent Couppey, Artiste-Peintre /Atelier Impression’Art /10 septembre 2025.© 2025 Tous droits réservés

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